Imen Smaoui

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Imen SmaouiImen Smaoui est une danseuse et chorégraphe. Elle a été formée au Centre International de Danse à Paris de 1981 à 1984.

De 1989 à 1997, elle est danseuse chorégraphe et comédienne auprès de plusieurs compagnies avec notamment Taoufik Jebali à El Teatro Tunis. Parallèlement, elle enseigne la danse contemporaine dans le cadre d’ateliers avec les malentendants (1995).

En 1995 et 1996, elle enseigne au Conservatoire National de Danse de Tunis. En 2000, elle donne un atelier pour les compagnies invitées au Festival de Danse Contemporaine à Tunis et des ateliers réguliers avec des comédiens.

Imen Smaoui et Sandra Abouav

Imen Smaoui et Sandra Abouav

En 1998, elle bénéfice d’une résidence en Corse et crée son solo «Point», qu’elle présente en 1999 dans plusieurs festivals : Festival international d’Île-Danse (Ajaccio) ; Rencontre de danse contemporaine en Méditerranée arabe (Tunis) ; Festival de danse (Casablanca, Marrakech) ; Premier Festival International de Palestine (Bir Zeit) ; Festival des arts contemporains Ayloul (Beyrouth) ; Biennale de danse de Val de Marne (2001) ; Festival Dansem (Marseille) ; Plateaux de la Biennale de danse de Val de Marne ; Festival Latitudes Maghreb du Parc de La Vilette Paris (juin 202) ; novembre 2003, Festival Novart (Bordeaux) ; février 2004, Festival Young Arab Theater Fund (Alexandrie).

En 1999, elle participe à un atelier de création organisé par la chorégraphe italienne Ornella Dagostino puis, elle devient interprète de son spectacle «La Ballata dell’erro», crée en Sardaigne en 2000, dont le travail se poursuit au Théâtre Paul Eluart de Choisy-le-Roi. Le spectacle est présenté l’année suivante lors du festival «Îles de danse» en région parisienne. Depuis la saison 2002-2003, Imen Smaoui se rend régulièrement au Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine dans le cadre d’un projet de création, «Derrière le silence» ; elle participe à des rencontres avec des groupes et des personnes de la ville et donne des ateliers de danse à des amateurs.

En mars 2004, elle présente sa première au Théâtre Jean Vilar ; ensuite, elle se produit à Tunis aux rencontres Dama. Au mois de juin, elle figure au programme du Festival Art et Conflit (Gerona).

Par ailleurs, elle continue de collaborer avec le metteur en scène Taoufik Jebali en tant que chorégraphe. En 2006, elle enseigne la danse contemporaine à l’école professionnelle de danse «Ness elfen».

De 2006 à 2010, elle dirige des ateliers sur «la conscience du corps dans l’espace» pour les élèves de l’option théâtre au lycée français Mendès France (Tunis). Depuis 2008, Imen Smaoui entame un travail d’atelier avec des amateurs et des professionnels de différents horizons : danse, cirque, théâtre, photographie, vidéastes… Ne disposant pas d’un espace permanent, le groupe a été amené à explorer progressivement un travail en espace public (sur la plage, la forêt…).

Elle participe activement à de nombreux projets en Tunisie, tel que le projet Dream City, festival pluridisciplinaire d’art contemporain.

«Imen Smaoui a construit une pièce chorégraphique qui a comme point de départ, la présence solitaire de son corps à l’intérieur de l’espace. Ce dernier est conçu dans sa forme la plus neutre : une simple estrade vide, qui peut s’adapter à toute situation et à toute ambiance différente. Tout le long, disposé diagonalement, un drap en toile étendu sur le sol. Au fond, sur les côtés, une femme joue du violon. L’action est un exercice du corps, exprimé dans toutes ses différentes opportunités expressives. Cela détermine une intense et puissante partition chorégraphique. La musique, un morceau de Bach, Imen l’a voulu exécuté en direct. Ella a demandé à Margherita Pelanda, musicienne de Terni, de l’interpréter parce qu’elle voulait que le son fût avant tout « présence », un son qui partage l’action chorégraphique d’une façon plus active qu’un simple enregistrement. C’est cette personne qui joue pendant que toi tu danse. Le solo, comme concept, commence à se dissoudre. Imen Smaoui construit sa performance en allant à la recherche d’une rencontre, entre les arts, évidemment, mais avant tout entre les personnes ». Source : Regard sur la miniature par Lorenzo Mango.

Références : http://miniatures.officinae.fr/la-pomme-de-terre-imen-smaoui/

http://dancingontheedge.nl/artists/imen-smaoui/

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