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Né en 1944 à Ksar Hellal, est un dramaturge, metteur en scène et comédien. Il est l’une des figures phares du théâtre tunisien. A Paris, il étudie le théâtre et co-fonde le Collectif d’Action pour la Diffusion de la Culture Arabe en France (CADCAF). Il travaille en parallèle à l’ORTF comme animateur et producteur durant sept ans, de 1967 à 1974.

De retour à Tunis, il enseigne durant deux ans le théâtre au Centre d’Art Dramatique de Tunis et collabore avec la compagnie du Nouveau Théâtre. Il est co-fondateur du Théâtre Phou et s’associe avec Mohamed Driss autour du projet «Sinemmart».

Élu Secrétaire Général de l’Union des Hommes de Théâtre et il est membre de différentes commissions nationales sur le théâtre (1981-1985).

Il fonde le 5 octobre 1987 le premier théâtre indépendant du monde arabe : El Teatro. Un espace composé d’une salle de 250 places (El Teatro) située dans une aile de l’hôtel El Mechtel à Tunis, d’une salle-studio de 120 places (Le Carré d’art) et d’une galerie d’expositions (Aire Libre).

Sous la direction artistique de sa compagne, Zeyneb Farhat, El Teatro devient une référence en Tunisie en termes d’espace d’animation, d’accueil et de production ouvert à toutes les formes d’expression contemporaine.

En 2004, Taoufik Jebali fonde El Teatro Studio, un centre de formation théâtrale ouvert à tous les amoureux du théâtre ; il compte en 2009, 260 élèves dont 120 en classe «enfants et jeunes».

Mais c’est par  ses pièces qu’il acquiert une notoriété nationale et internationale. Taoufik Jebali est comédien, même s’il signe au théâtre ses propres textes, adapte des auteurs universels tels que William Shakespeare, Denis Diderot ou Jean Genet. Ses pièces sillonnent les routes de Tunisie, mais aussi Le Caire, Amman, Beyrouth, Damas, Inde, Chili, Argentine, Allemagne…

Il signe les dialogues de films, tels que : «Halfaouine, l’enfant des terrasses» de Férid Boughedir, «Keswa» (le fil perdu) de Kalthoum Bornaz, «Le Sultan de la médina» de Moncef Dhouib et «Aziza» de Abdelatif Ben Ammar, ainsi que des documentaires.

Il collabore également à divers journaux et publications en Tunisie et à l’étranger et assure des ateliers de formation théâtrale.

Malgré ses études en Tunisie et en France, il se revendique comme étant un autodidacte, car pour lui, le théâtre ne s’apprend pas à l’école.

« Mémoire d’un dinosaure »

Filmographie

• 1981 : Aziza de Abdelatif Ben Ammar
• 1990 : Halfaouine, l’enfant des terrasses de Férid Boughedir

Théâtre

• 1988 et 2008 : Mémoires d’un dinosaure
• 1998 : Othello
• 1999 : Contre X
• 2000 : Ghasselet Nweder
• 2001 : Ici Tunis
• 2001 : Le Fou (Al Majnoun)
• 2003 : Les Palestiniens
• 2004 : Les Voleurs de Bagdag (Loussous Baghdad)
• 2004 : Klem Ellil1
• 2007 : Questions de vie
• 2008 : Lettre aux acteurs, texte de Valère Novarina et mise en scène de Taoufik Jebali
• 2009 : Manifesto Essourour, texte d’Ali Douagi et mise en scène de Taoufik Jebali
• 2010 : Le Pain quotidien, texte de Gesine Danckwart et mise en scène de Naoufel Azara et Taoufik Jebali
• 2010 : Les au-delà, tiens !
• 2013–2014 : Klem Ellil, Zéro virgule
• 2015 : Malédiction (Ettabaa)

Synopsis Malédiction : «Personne ne veut découvrir cette vérité tragique. Que s’est il passé ce jour là ? Qui a agressé qui ? Quelle dimension prend cette tragédie ?Le fait a eu lieu réellement ? Qui en a été l’investigateur ? Qui a volé , qui a financé, qui a violé ? Silence ! Motus ! Par peur ? par désintérêt ? par amnésie ? Ces Corps en aversion par la loi du silence, dans une spirale de souffrance. Ou tout simplement une tragédie noyée dans des riens quotidiens, insipides, sans début et sans fin, cercle vicieux d’un microcosme de société vivant à la marge du Rien». Taoufik Jebali, Aout 2015

En 2015, paraît chez Sud Editions à Tunis, l’ouvrage collectif «Théâtre dans le monde arabe» qui revient, en partie, sur le parcours de Taoufik Jebali.

Références :https://fr.wikipedia.org/wiki/Taoufik_Jebali

http://jetsetmagazine.net/culture/malediction-de-taoufik-jebali.23.25962.html

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