Ahmed Bahaeddine Attia

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Ahmed Behaeddine AttiaNé le 26 mai 1945 à Sousse et décédé le 10 août 2007 à Tunis, est un réalisateur et producteur tunisien.

Après des études de lettres à Paris, il obtient quelques années plus tard un diplôme de réalisation à Rome. Il devient assistant de 1968 à 1981 sur plusieurs films tels que «Justine», «La Fille du cheikh» (Bent el cheikh), «Les chacals du désert», «Général» et «Nous voilà».

Après la réalisation de quelques films dont certains sur commande, «Baba Aoussou», «Villes ouvertes de Tunisie», «La côte de corail» ou «La mémoire des mains», il s’investit davantage en tant que producteur.

C’est ainsi qu’il abandonne la réalisation et fonde en 1983 sa société de production : Cinétéléfilms. Deux décennies durant, il produit une quarantaine de films répartis entre courts métrages, longs métrages, documentaires et séries pour le cinéma et la télévision. Il produit et coproduit aussi bien des films tunisiens que maghrébins, africains ou français.

Entamant sa carrière de producteur en 1986 avec «L’Homme de cendres», premier film de Nouri Bouzid, il poursuit sa carrière avec «Les Sabots en or», «Bezness», «Tunisiennes», «Halfaouine, l’enfant des terrasses» de Férid Boughedir,  La guerre du Golfe… et après ?» (film collectif de cinéastes arabes sur la guerre du Golfe), «Les Silences du palais» de Moufida Tlatli. Il coproduit également «Viva Carthago», première série de dessins animés en association avec des partenaires européens (France, Italie, Belgique, etc.) et arabes (Algérie, Maroc et Liban).

Outre la réalisation et la production, il dirige l’Association des ahmed attia 2cinéastes tunisiens et préside la Chambre syndicale des producteurs, les Journées cinématographiques de Carthage en 1992 et 1994, de même que des jurys de plusieurs festivals internationaux (Namur, Mons, Istanbul, San Sebastián, etc.).

Il donne par ailleurs des conférences dans différentes écoles de cinéma en France dont la FEMIS.

Il s’active également sur le plan méditerranéen en tant que président de l’Association Internationale des Producteurs Indépendants de Méditerranée, pour la promotion de l’audiovisuel méditerranéen et, sur le plan africain, en tant que membre de la Fédération Panafricaine des Cinéastes.

Ahmed Bahaeddine Attia a laissé son empreinte dans le renouveau du cinéma tunisien des années 1980.

Références : wikipedia

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