Nouri Bouzid

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Nouri BouzidNé en 1945 à Sfax, est un réalisateur, scénariste et dialoguiste. A partir de 1968, il étudie le cinéma à l’INSAS (Institut National des Arts du Spectacle et Technique de Diffusion) à Bruxelles. En 1972 il y obtient son diplôme de fin d’études avec un court métrage, «Duel». La même année, il entame son activité professionnelle comme stagiaire avec «Rendez-vous à Bray» d’André Delvaux. A son retour en Tunisie 1972-73, il est arrêté et emprisonné pendant plus de cinq ans (1973-79) pour délit d’opinions. Sorti de prison, il travaille comme assistant réalisateur sur plusieurs films tunisiens et étrangers. Il participe, en 1994, à la fondation d’une école de cinéma, l’EDAC, où il enseigne depuis.

Son premier long métrage «L’homme de cendres» (1986) est sélectionné à Cannes, Namur et couronné dans plusieurs festivals. En 1989, «Les sabots en or» confirment son talent. En 1993, il présente à la Quinzaine des Réalisateurs «Bezness», qui sera projeté ensuite à Namur. «Bent Familia» est également sélectionné au FIFF en 1997.

En plus de son activité de réalisateur, il collabore à l’écriture de nombreux sénarios de films tunisiens : «Halfaouine – l’enfant des terrasses» (Ferid Boughedir, 1990), «La nuit de la décennie» (Babaï Brahim, 1990), «Le sultan de la médina» (Moncef Dhouib, 1992), «Les silences du palais» (Moufida Tlatli, 1994), «La saison des hommes» (Moufida Tlatli, 2001).

Deux de ses films «L’homme de cendres» et «Making off» obtiennent le Tanit d’or des Journées cinématographiques de Carthage, respectivement en 1986 et 2006. En 2013, il réalise «Millefeuilles».

Nouri Bouzid "Millefeuille"Filmographie :

  • 2013 : «Millefeuilles»
  • 2012 : «Manmoutech»
  • 2009 : «Errance»
  • 2006 : «Making off»
  • 2004 : «Poupées d’argile»
  • 1998 : «Tunisiennes»
  • 1995 : «Les Sabots en or»
  • 1994 : «L’Homme de cendres»
  • 1992 : «Bezness»
  • 1991 : «La Guerre du Golfe… et après ?»

Synopsis Millefeuille : Deux jeunes femmes, Zaineb et Aïcha, luttent pour faire reconnaître leur droit de vivre librement dans une Tunisie encore traditionaliste. L’une porte le voile quand l’autre tourne le dos à l’archaïsme religieux. Chacune mène son destin loin des lois imposées par les hommes et vers une société où les femmes pourraient s’exprimer.

Références : http://www.telerama.fr/cinema/nouri-bouzid-mon-reve-pour-la-tunisie-est-que-les-femmes-reeduquent-les-hommes,98631.php

https://www.youtube.com/watch?v=Wv0_hGpcCbw

http://www.maghrebdesfilms.fr/IMG/pdf/Dossier_de_Presse_Making_of.pdf

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