Mourad Ben Cheikh

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Mourad Ben CheikhNé le 29 janvier 1964 à Tunis, est un réalisateur. Il vit et exerce ses activités professionnelles en Tunisie et en Italie.

Il porte un grand intérêt à la plasticité de l’image, fruit de sa grande passion pour la photographie et de sa formation aux Beaux-Arts de Tunis. Par la suite, il a acquis une solide base théorique (Histoire du cinéma, sémiologie, dramaturgie) au sein de l’Université de Bologne en Italie.

On retrouve l’empreinte de ces deux caractéristiques aussi bien dans ses documentaires sur «Bobodioulasso» au Burkina et «Djenne» au Mali (2008), que dans les anciens travaux «Mare Nostrum» 2007, la série «Histoire en Méditerranée» 2004/2005. On peut aussi rappeler son expérience télévisuelle «Fondeq el-ghalla» 1998 en Tunisie et «Sfide» 99/2000 en Italie.

Dans le domaine de la fiction, il faut citer ses courts métrages : «Le pâtre des étoiles» 2003 (compétition officielle JCC 2004 et plusieurs autres sélections) ainsi que «Une saison entre enfer et paradis» (2008) JCC 2008 (section Panorama).

Filmographie :

Télévision

  • 1998 : Réalisation du magazine TV «Fondeq el-ghalla» (quinze épisodes), diffusé sur Canal+ Horizons en janvier 1999 ;
  • 1999-2001 : reportages au sein du programme sportif SFIDE, diffusé sur Rai 3 (télévision publique italienne) ;

Courts métrages

  • 2003 : «Le Pâtre des étoiles» (JCC 2004 et plusieurs autres sélections) ;
  • 2008 : «Une saison entre enfer et paradis» (JCC 2008) ;

Documentaires

  • 1997 : Réalisation des documentaires «La memoria sognata» et «Il cinema dei paesi arabi», registi a confronto pour Filmwork production (Italie) ;
  • 2004-2005 : série «Histoire en Méditerranée» ;
  • 2007 : «Mare Nostrum» ;
  • 2008 : «Djenné» (52’, Mali) et «Bobo-Dioulasso» (52’, Burkina Faso) ;
  • 2011 : «Plus jamais peur», présenté en séance spéciale au 64e Festival de Cannes et consacré à la révolution tunisienne.

Prix et récompenses :

Mourad Ben Cheikh "Plus jamais peur"2004 : Prix TV5 pour le meilleur scénario à l’atelier de projet des Journées cinématographiques de Carthage.

Synopsis Plus jamais peur : Malade de sa Tunisie, un personnage lance la réplique du film : «Cette révolution tunisienne n’est pas le fruit de la misère, mais plutôt le cri de désespoir d’une génération de diplômés. Ce n’est, ni la révolution du pain, ni celle du jasmin… Le jasmin ne sied pas aux morts, il ne sied pas aux martyrs. Cette révolution est celle du dévouement d’un peuple… Plus jamais on n’aura peur pour cette nouvelle Tunisie !» Cette réflexion résume parfaitement l’état d’esprit des Tunisiens. Aussi bien celui des jeunes qui ont fait la première révolution de l’ère virtuelle ; que celui des plus âgés qui n’ont jamais cessé de braver la peur pour résister au joug de la dictature.

Source : FilmsActu http://cinema.jeuxactu.com/film-plus-jamais-peur-44293.htmhttp://www.africultures.com/php/?nav=personne&no=6263

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