Hassen Daldoul

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Hassen DaldoulNé en 1942 à Tunis, est un réalisateur. Il a étudié le cinéma à l’IDHEC à Paris de 1962 à 1965. Puis a travaillé comme stagiaire à l’ORTF, avant de retourner en Tunisie où il occupe diverses fonctions aux Actualités Tunisiennes. Il participe à la création de plusieurs sociétés de production: France Média et Touza Productions à Paris, APEC en Tunisie.

Il a fait partie de ces pionniers du cinéma d’Afrique qui ont créé la Fédération Panafricaine des cinéastes (FEPACI). Parmi eux : Paulin Vieyra, Sembène Ousmane, Momar Thiam (pour le Sénégal), Oumarou Ganda, Moustapha Alassane, Zalika Souley (pour le Niger), Tahar Cheriaâ et Hatem Ben Miled  (pour la Tunisie), Med Hondo (pour la Mauritanie), Souleymane Cissé (pour le Mali), le Guinéen Moussa Diakité (pour la Guinée), l’Ivoirien Timité Bassori (pour la Côte d’Ivoire), Lionel N’Gakane (pour l’Afrique du Sud). La FEPACI apparaissait alors, comme une organisation unique du genre, sans équivalent ni en Europe, ni en Amérique, ni en Asie. Elle traduisait l’engagement des cinéastes d’un continent pour un combat anti-impérialiste à travers la fameuse Charte d’Alger adoptée à l’unanimité le 18 janvier 1975 lors du deuxième congrès de la FEPACI dans la capitale algérienne et dont on peut lire :

« …le cinéma a un rôle primordial à jouer, parce qu’il est un moyen d’éducation, d’information et de prise de conscience et également un stimulant de créativité… La réalisation de tels objectifs suppose une interrogation du cinéaste africain sur l’image qu’il se fait de lui-même, sur la nature de sa fonction et de son statut social et d’une façon générale sur sa situation au sein de la société. »…

 

Hassen Daldoul a réalisé de nombreux courts-métrages au milieu des années 60 et au début des années 70 comme :

  • «Sidi Fathallah»,
  • «La Pêche»,
  • «Le Chemin de fer»,
  • «Chasse au sanglier»,
  • «Un temps» (1965),
  • «La Goulette» (1968).

Il a participé sur le plan technique à un grand nombre de longs-métrages européens et tunisiens.

Il a été assistant-réalisateur sur : «Les Aventuriers» (1966) de Robert Enrico, «Indomptable Angélique» (1967) de Bernard Borderie ; et directeur de production sur, entre autres, «Viva la muerte» (1970) de Fernando Arrabal, «Les Ambassadeurs» (1975) de Naceur Ktari, «Les Baliseurs du désert» (1984) de Nacer Khemir, «Halfaouine, l’enfant des terrasses» (1990) de Ferid Boughedir, «Poussière de diamants» (1992) de Mahmoud Ben Mahmoud et Fadhel Jaibi.

Références : http://www.cinematunisien.com/index.php?Itemid=62&id=685&option=com_content&task=view

http://www.cinemed.tm.fr/cgi-bin/film/adr.cgi?id=01393

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