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Né le 14 décembre 1931 à Sfax et décèdé le 15 Mars 2011, est un chanteur. Son père, Ghayem, est un chanteur connu de malouf, il était le premier à introduire le piano dans un orchestre traditionnel et tenait aussi un « kafichanta » (café chantant) très courus à l’époque par les mélomanes avides d’écouter les derniers titres en vogue. Ce contexte favorable permet à Ahmed Hamza, d’assimiler correctement les leçons de piano de son père et de s’initier au luth selon les règles pointues du malouf. A l’âge de dix ans, il compose déjà des chants originaux pour les besoins des fêtes de fin d’année scolaire.

A seize ans, il effectue sa première tournée musicale, en Algérie en tant que membre de la troupe « Ahbab El Fen » (Les amis de l’art), dirigée par le professeur Mohamed Aloulou. Il y retournera plus tard seul et intègre la troupe d’Abdelhamid Ababsa (grand nom de la chanson chaouie et père de Fella Ababsa). Il s’installe pour trois ans à Alger où il est très apprécié.

En 1955, il compose la musique d’un film britannique « The blacks tents » et, un an plus tard en 1956, il anime les folles soirées orientales du « Condor », un club anglais. Ensuite, il part pour Paris où il y séjourne un moment.

A son retour à Tunis il est engagé par la radio comme choriste dans un groupe créé par Abdelhamid Benaljia. Les années 1960 seront plus fécondes quand, s’inspirant de la tradition populaire de sa région, il forge son propre répertoire. Dès lors, il enchaîne les succès et exprime son talent avec des morceaux comme « Hiya Hiya » (C’est elle, C’est elle) ou « Nesbar Nesbar » (Je patiente, je patiente).

En 1967, Ahmed Hamza joue au cinéma dans « El Fajr » (L’aube), un long métrage sur les fellagas de Omar Khlifi. A partir de cette même année, et jusqu’en 1974, il représente son pays dans divers festivals et compose pour des artistes comme Naâma, Oulaya, Kacem Kefi. Ahmed Hamza assume aussi les fonctions de chef d’orchestre à Radio Sfax puis à Tunis.

Référence: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Hamza