Mohamed Jamoussi

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Mohamed JamoussiNé le 12 juillet 1910 à Sfax et décédé le 3 janvier 1982 à Sfax, est un chanteur, compositeur, acteur et poète.

Dès son plus jeune âge, il apprend le chant coranique tout en côtoyant le chanteur Cheïkh Karray qui est connu dans la région de Sfax pour ses muwashahahs. Il poursuit ses études secondaires au lycée Émile-Loubet à Tunis. En 1933, il trouve un emploi dans la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens. Il rêve de devenir un artiste et sa rencontre avec Béchir Ressaïssi, fondateur de la première maison de disques en Tunisie, qui lui propose de l’accompagner à Paris, a été décisive. A Paris, Il écrit et compose des chansons dont l’une, intitulée «Biladi ya biladi mahlek ya biladi», s’inspire des grands tubes de la chanson française de l’époque.

Après dix ans passés à Paris, où il fait la joie des étudiants arabes du quartier latin et du public arabophone de Radio Paris, Jamoussi regagne la Tunisie en 1946. Il se met à composer pour Safia Chamia et pour des pièces théâtrales et des variétés télévisées.Mohamed Jamoussi album

Au cinéma, il interprète le rôle principal du film «Ounchoudet Myriem» (La Chanson de Myriam) où il chante sept chansons composées par Ali Riahi.

De 1948 à1951, il est directeur artistique de l’Opéra d’Alger, tout en poursuivant sa carrière de comédien. Il joue dans «Nahad» avec Youssef Wahbi, film sorti au Caire en avril 1952 et «Dhalamtou rouhi».

En 1952, il quitte l’Égypte et se rend en Europe où il joue dans trois films italiens et un film indien.

Après l’indépendance de la Tunisie, dans les années 1960, il rentre au pays où ses apparitions publiques ne se font qu’à l’occasion des concerts officiels organisés par Radio Sfax. Parmi ses succès figure une chanson mise en musique par Salah El Mahdi «Ellil ah ya lil», sans oublier son opérette, «Fatma wa Hmada», chantée en duo avec Safia Chamia.

Sa poésie et ses chansons sont un hymne à l’amour, à l’espoir et à la joie de vivre. Il déclare ainsi en 1975 : «Le rôle de l’artiste est de montrer le chemin du bonheur où l’espoir existe et où l’homme doit apprécier la paix et la tranquillité.»

Il publie deux recueils de poèmes en français, «Le jour, la nuit et L’aube» et ses mémoires où il évoque ses souvenirs avec les grands artistes arabes qu’il a connu, tels Mohammed Abdel Wahab et Youssef Wahbi.

Référence : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Jamoussi

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