Mohamed Ali Yousfi

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Mohamed Ali YousfiNé le 3 mars 1950 à Béja, est un écrivain et poète. Diplômé en philosophie et sciences sociales, il termine son troisième cycle dans une université libanaise. Il publie dans un premier temps à Tunis puis au Moyen-Orient (Amman, Beyrouth et Damas).

Il a traduit les œuvres de Gabriel García Márquez, Miguel Ángel Asturias, Alejo Carpentier, Shichirô Fukazawa, Álvaro Cepeda Samudio, Chrystine Brouillet, Octavio Paz, une anthologie de la poésie grecque et la biographie de Níkos Kazantzákis.

En 1992 paraît son premier roman «L’heure des lutins». Son deuxième roman paraît cinq ans plus tard, «Soleil des tuiles».

Il propose par ailleurs une interprétation originale des textes concernant l’intifadha palestinienne dans un ouvrage de critique littéraire, «L’Alphabet de la pierre».

Il reçoit le Prix du meilleur roman tunisien 1998 (Assurances Comar).

Publications :

Romans

  • «L’heure des lutins» (1992)
  • «Soleil des tuiles» (1997)
  • «Le royaume de l’Oukhaidar» (2001)
  • «Hier Beyrouth» (2002)
  • «Dentella» (2005)
  • «Seuils du paradis» (2007)

Mohames Aii YousfiPoésies :

  • «Lisière de la terre» (1988)
  • «La Nuit des ancêtres» (1998)
  • «Une sixième femme pour les sens» (1998)
  • «La nuit des descendants» (2008)

Traductions

  • «Les débuts de la philosophie bourgeoise» de Max Horkheimer (1981)
  • «Liberté sur parole» (poésie) de Octavio Paz (1983)
  • «Balzac et le réalisme français» de Georg Lukács (1985)
  • «La Grande Maison» de Álvaro Cepeda Samudio (1986)
  • «Une nuit très longue» de Chrystine Brouillet (1994)
  • «Eloge de la lumière» (choix de poèmes grecs) (1994)
  • «Le dissident» (biographie de Níkos Kazantzákis) par Eleni Kazantzákis (1994)
  • «Sentiers du vent» (choix de poèmes) de Pierre Emmanuel, René Char, Alain Bosquet et Eugène Guillevic
  • «J’étais un arbre» (poèmes orientaux) de Octavio Paz (2008)
  • «Récit d’un naufragé» de Gabriel García Márquez (1980 puis 2008)
  • «L’Automne du patriarche» de Gabriel García Márquez (1981 puis 2005)
  • «Le Pape vert» de Miguel Ángel Asturias (1981 puis 2008)
  • «Narayama» de Shichirô Fukazawa (1982 puis 2008)
  • «Le royaume de ce monde» de Alejo Carpentier (1982 puis 2008)
  • «La Révolution française à l’écran» de Roger Icart (2003)
  • «Balzac et la petite tailleuse chinoise» de Dai Sijie (2004)
  • «De Tunis à Kairouan» de Guy de Maupassant (2004) (récits de voyage)
  • «Un siècle de cinéma français» de Éric Leguèbe (2005)
  • «Théorie de la religion» de Georges Bataille (2007)
  • «Fragments choisis» de Emil Cioran (2008)

Références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Ali_Yousfi

Jean Fontaine, «Un romancier tunisien : Mohammed Ali Yousfi», Le Maghreb littéraire, n°4, 1998

 

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