Fawzia Zouari

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Fawzia ZouariNée le 10 septembre 1955 à Dahmani au sud ouest de Tunis, est une écrivaine. Docteur en littérature française et comparée de Paris 1 la Sorbonne, elle travaille durant plusieurs années à l’Institut du monde arabe avant de devenir journaliste à l’hebdomadaire Jeune Afrique en 1996.

«La caravane des chimères», publié en 1989 et qui reprend le sujet de sa thèse, est consacré au parcours de Valentine de Saint-Point, petite-nièce d’Alphonse de Lamartine, égérie du futurisme, qui a voulu réconcilier l’Orient et l’Occident et s’est installée au Caire après s’être convertie à l’islam.

Ses ouvrages suivants évoquent, pour la plupart, la femme maghrébine installée en Europe occidentale.

«Ce pays dont je meurs», publié en 1999 est inspiré d’un fait divers, raconte de façon romancée la
vie de deux filles d’ouvrier algérien, déracinées aussi mal à l’aise dans leur société d’origine que dans leur pays d’accueil.

«La Retournée», roman publié en 2002, narre sur un ton ironique la vie d’une intellectuelle tunisienne vivant en France et qui ne pourrait plus retourner dans son village natal. Elle imbrique dans ce récit des termes arabo-berbères, sans équivalent sémantique exact en français. Cet ouvrage est réédité en version de poche en 2006.

La même année paraît «La deuxième épouse», mettant en scène trois femmes maghrébines aimées par le même homme, inspiré là encore d’un fait divers.

Le Comar d’Or 2016 du roman en langue française lui a été attribué pour son œuvre «Le corps de ma mère» et en décembre 2016, elle remporte pour ce même ouvrage, le prix des 5 continents de la Francophonie 2016.

Publications en Françaisfawzia zouari ce pays dont je meurs

  • La caravane des chimères, éd. Olivier Orban, Paris, 1998
  • Ce pays dont je meurs, éd. Ramsay, Paris, 1999
  • La Retournée, éd. Ramsay, Paris, 2002
  • Le voile islamique, éd. Favre, Paris, 2002
  • Pour en finir avec Shahrazad, éd. EdiSud, Aix-en-Provence, 2003
  • Ce voile qui déchire la France, éd. Ramsay, Paris, 2004
  • La deuxième épouse, éd. Ramsay, Paris, 2006
  • J’ai épousé un Français, éd. du Rocher, 2009
  • Je ne suis pas Diam’s, éd. Stock, 2015

Références : http://www.jeuneafrique.com/mag/325551/culture/litterature-corps-de-mere-de-fawzia-zouari/ – http://www.liberation.fr/france/2015/12/28/fawzia-zouari-devoilee_1423261

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