El Seed

←Retour

El SeedEl Seed né en 1981, est un graffiteur. Il est l’auteur de «calligraffitis» mélange de calligraphie arabe et de graffiti.

Ce surnom «El Seed» provient d’un tag qu’il écrit alors qu’il a seize ans alors qu’il étudiait Le Cid. Graffitteur depuis la fin des années 1990, il découvre la calligraphie arabe en 2004. Après un séjour à New York en 2006, il se rend en 2008 à Montréal. Ses maîtres sont Hassan Massoudy et Nja Mahdaoui qui ont influencé sa carrière artistique.

En septembre 2012, il est invité à peindre, sur une face du minaret de la mosquée principale de Gabès, un graffiti reprenant un verset du Coran sur l’enseignement de la tolérance.

En avril 2013 il achève 52 fresques, dont le travail a commencé en 2010 et qui ont été exposées sur l’avenue principale de Doha au El SeedQatar ; elles ornent les murs de quatre tunnels de 200 mètres de long.

Il a participé, en 2014, à Djerbahood avec de très belles et énormes fresques, de même qu’à l’Institut du Monde Arabe (IMA à Paris) et à la Fondation de la Maison de la Tunisie (Cité Universitaire de Paris).

En 2015 il repeint le Pont des Arts à Paris vidé de ses «cadenas d’amour».

Au Caire en 2016, une anamorphose recouvrant près de cinquante immeubles, et visible dans son intégralité en prenant de la hauteur de la colline qui lui fait face. Son objectif : « mettre la lumière » sur la communauté copte mobilisée autour de la gestion des déchets de la ville. El Seed rend hommage aux membres de cette communauté de l’ombre, vus comme des parias :

« On leur a donné le nom de “Zabaleen” (le peuple des poubelles), mais ce n’est pas ainsi qu’ils s’appellent eux-mêmes. Ils ne vivent pas au milieu des déchets, mais vivent des déchets ; ce ne sont pas leurs déchets, mais ceux de la ville toute entière et ce sont eux qui nettoient la ville du Caire», écrit l’artiste.

Cette aventure là, était une expérience humaine exceptionnelle avec les habitants, qui ont soutenu ce projet artistique inédit en Egypte. Elle aura demandé une année de préparation à l’artiste et près d’un mois de travail en équipe sur des nacelles suspendues à travers tout le quartier.

El Seed, un artiste à part entière ! qui n’en finit pas de nous éblouir.

Références : http://elseed-art.com 

 https://fr.wikipedia.org/wiki/EL_Seed

http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/03/31/au-caire-un-hommage-monumental-au-peuple-des-poubelles_4893479_1655012.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.