Ils en parlent dans la presse

 

 Le cinéma tunisien affiche sa présence au Panorama

des Cinémas du Maghreb et du Moyen Orient

TAP

Le cinéma tunisien affiche cette année sa présence au Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen Orient (PCMMO) qui se tient dans sa douzième édition du 24 avril au 14 mai 2017 à Saint-Denis.

Dans la compétition des courts métrages qui comporte cette année huit films en provenance de France, Italie, Algérie, Maroc et de la Jordanie, la Tunisie sera en lice par le court métrage d’animation “Nuit blanche” (Tunisie-France-Allemagne ) d’Anna M’barek et le court de fiction “La laine sur le dos” de Lotfi Achour.

En dehors de la compétition, le public à Saint-Denis aura à voir deux autres films aux courleurs de la Tunisien en l’occurrence “Le verrou” de Laila Chaibi et Hélène Paté (Tunisie-France) et le film “Zaineb n’aime pas la neige” de Kaouther Ben Hania. Lire la suite


 

 

Le film tunisien « Zizou » sélectionné à New York

Après avoir remporté le Prix du meilleur film arabe de l’année au Festival International du Caire fin 2016, film Tunisien « Zizou » de Férid Boughedir part à la conquête de New York. En effet, le film Tunisien semble aujourd’hui continuer son parcours gagnant, cette fois ci sur la scène internationale , en étant Projeté à New York , ou il sera présenté au mois de mai à New York par la « Film Society of Lincoln Center » , le département cinématographique du « Lincoln Center for Performing Arts », situé dans le complexe culturel le plus important de Manhattan , aux côtés du prestigieux « Metropolitan Opéra ». Lire la suite


 

 
 
Esthétique de l’immersion de « Babylon » à « The Last Of Us »
 Par Insaf Machta
 

Dans Babylon, les trois jeunes réalisateurs Ala Eddine Slim, Youssef Chebbi et Ismaël ont poussé l’expérience de l’immersion assez loin. Partis dans le sud du pays à l’heure où les réfugiés fuyant les combats en Libye affluaient et commençaient à vivre dans un camp, les trois cinéastes ont tourné des images qui plongent le spectateur dans un univers marqué par l’altérité. Pourtant, il n’y a nul besoin dans le film de cerner cette altérité ou de lui donner des contours précis. Tout est dans l’immersion du spectateur dans un univers où le temps s’étire comme pour mimer cette attente qui définit en profondeur le vécu du réfugié : immersion sensorielle avec une bande son ouverte à un vent qui la sature et avec les images d’une nature doublement filmée de très près et de loin, immersion dans la marée des visages qui peuplent le camp saisis dans leur désarroi, leur révolte mais aussi dans un moment de détente le temps d’un concert, immersion dans l’opacité des langues parlées qu’on refuse de traduire comme pour renforcer cette plongée dans une altérité irréductible, saisie à la fois dans la radicalité de sa différence et comme incarnation d’une humanité non confinée dans les frontières des identités. C’est par le biais de cette immersion qui restitue la densité de l’existence que le propos du film se meut dans la sphère de l’universalité. Le camp devient ainsi la métaphore de toute ville peuplée par les hommes. Le film commence d’ailleurs par des images d’une terre bien vivante traversée par le fourmillement des insectes et des vibrations de toutes sortes, s’ensuivent alors l’arrivée des réfugiés et leur installation dans cette ville provisoire qu’est le camp. Il se termine par le démantèlement du camp et les images de la décharge où se rejoignent les déchets de la vie humaine, celle du camp et d’ailleurs comme pour nous renvoyer doublement au caractère éphémère de la trace humaine et à sa persistance, à ces marques indélébiles imprimées dans la nature. Le propos philosophique du film est le résultat de cette immersion documentaire qui dépasse de loin l’inscription circonstancielle dans l’Histoire et qui doit beaucoup au contraire aux effets de décontextualisation à l’œuvre dans le film. Cependant, décontextualisation ne signifie pas du tout désincarnation : l’expérience du camp est représentée sur un mode éminemment sensoriel, elle est foncièrement une immersion dans un univers sonore et dans un univers peuplé de corps et de visages mais également dans un environnement naturel marqué par sa rudesse. Lire la suite


En date du 4 avril 2017, nous avons relevé cet article  de Adnen Jdey sur le site nawaat.org intitulé « Douraïd Souissi, photographe des hautes solitudes ».

Pour avoir publié la biographie de Douraïd Souissi, nous pensons que cet article peut apporter un éclairage nouveau pour mieux comprendre l’oeuvre et la démarche de l’artiste.

« En une dizaine de portraits, le geste photographique de Douraïd Souissi en dit beaucoup plus sur l’éthique du point de vue que sur le petit quart d’heure de gloire promis par les feux de la rampe. Ce ne sont d’ailleurs pas des images, mais des contre-images dont les sujets se refusent à notre regard. De ces sujets, en grande partie masculins que l’on voit se replier sur leur intimité, nous ne saurons d’ailleurs que les prénoms qui donnent son titre à cette troisième exposition personnelle du photographe. Celle-ci se poursuit actuellement à la galerie A. Gorgi, jusqu’au 10 mai 2017. ». Lire l’article sur ce lien.