Saliha

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SalihaNée en 1914 à Nebeur dans le gouvernorat du Kef et décédée le 26 novembre 1958 à Tunis, est une chanteuse. Artiste passionnée et authentique, elle demeure à travers ses chansons attachée à son terroir et à ses origines.

Quand son père quitte Souk Ahras (en Algérie), à la recherche d’un travail, avec sa mère, la famille va rejoindre la capitale Tunis, Saliha et sa sœur aînée Aljia sont placées comme filles au pair chez Mohamed Bey (frère de Moncef Bey) dont la maison reçoit à cette époque, de grands artistes et où les princesses apprennent à chanter et jouer aux différents instruments. C’est au contact de cet environnement artistique que Saliha commence à développer son don pour la musique. La mort subite de ses deux jeunes frères et le divorce de ses parents sont des épreuves difficiles pour elle.

saliha-albumPlus tard elle fera la rencontre de Béji Sardahi, oudiste et directeur d’un orchestre dont font partie Ibrahim Salah au qanûn et Kaddour Srarfi au violon, qui l’intègre dans sa troupe musicale sous le pseudonyme de Soukeina Hanem et lui compose quelques chansons.

En 1938, elle apparaît pour la première fois sur scène au Théâtre Municipal de Tunis à l’occasion de l’inauguration de Radio Tunis. Elle intègre la Rachidia où elle rencontre notamment Chafia Rochdi.

A la Rachidia, les musiciens Khemaïs Tarnane, Mohamed Triki et Salah El Mahdi la prennent sous leurs ailes et lui composent des chansons dont les paroles sont écrites par d’illustres poètes appartenant à Taht Essour. Dès le départ, ses chansons sont des succès. En même temps que son succès va en grandissant, sur le plan personnel elle affronte des échecs. Ce qui la mène à quitter la Rachidia et entreprend un nouvel itinéraire artistique plus conforme à ses aspirations.

Usée par la maladie et après des années de gloire, Saliha se produit pour la dernière fois en public le 10 novembre 1958 au Théâtre Municipal de Tunis, lors d’un concert qui regroupe des chanteurs des pays du Maghreb. Épuisée et éprouvée par une grave maladie, elle ne peut se tenir debout et s’appuie sur une chaise. Quinze jours plus tard, après une deuxième opération, elle s’éteint le 26 novembre à l’âge de 44 ans dans une clinique de Tunis.

Sa mort est un événement national : son cortège quitte le domicile de sa fille, Choubeila Rached, entouré d’une foule de près de 20 000 personnes. Depuis son décès des hommages lui sont régulièrement rendus à travers toute la Tunisie.

Références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saliha

http://www.centenairesaliha.tn/home/fr/accueil.html

 

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