Selim Ben Cheikh

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Selim Ben CheikhSelim Ben Cheikh né en 1979 à Akouda où il vit et travaille, c’est un artiste visuel.

Il est diplômé de l’Institut des Beaux Arts de Tunis ainsi que de l’Université Paris 1 Sorbonne, master en esthétique et sciences de l’art en 2004.

C’est un artiste pluridisciplinaire dont le travail est souvent lié à un contexte politique et social.

Ses recherches sont souvent liées au besoin de traduire visuellement des forces de gravité, tension et pression, ce qui l’a amené à exposer à plusieurs reprises entre 2005 et 2007. 

Il a participé à plusieurs expositions individuelles et de groupe.

  • En 2005, exposition personnelle à Paris « Humain tout simplement » à la Cité Universitaire
  • En 2006, « Ballet Mécanique » à la Cité Universitaire (Paris)
  • En 2007, « Dialogue » à la Fondation Le Corbusier (Paris)
  • En 2012, il participe à l’exposition à El Abdellyia (Tunis), ce rendez vous était l’un des plus grand événement artistique.
  • En 2014, son exposition personnelle à l’Espace AGorgi a pour titre «Obliques» :selim-ben-cheikh-peinture
  • En 2017, « Ijtihad » à la galerie Ghaya et « Incertitudes » à La Boîte

« Au commencement, des lignes tendues. Si tendues qu’elles vibrent de tension. De ces vibrations originelles se dégagent des sons et des couleurs que je trans-forme en portées musicales ou en regards obliques. Vient ensuite l’ombre des lignes torsadées, fils barbelés, à points noués, révélant la volonté de clôture, à peine discrète, de l’espace public traversé de tension sociale visible à l’œil nu. En passant du contexte au texte, on peut se rendre compte que ces ombres planent, rôdent et rendent le barbelé paradoxalement plus présent… omniprésent même. Une fois projeté pardessus les froissures du plan, avec sa qualité d’ombre-portée, le barbelé fait de l’ombre à ses notes et à ses sons, donnant le La, le La du mouvement, le La de l’aspiration, le La de la libération. Quand les lignes d’horizon se révèlent infranchissables et leur point de fuite ombre d’une ligne tranchante, on se doit de trancher. La fuite en avant n’est point permise.  » (Selim Ben Cheikh)

En 2015, après l’attaque terroriste au Musée du Bardo, il participe avec d’autres artistes, à la première exposition d’art contemporain au sein du Musée, intitulée « L’indice d’une suite ». Chacun des plasticiens s’était approprié l’espace en élargissant ses perspectives plastiques. Une manière pour eux de démontrer que la société civile et la scène artistique étaient liées dans un même combat contre le terrorisme et l’obscurantisme.

Références http://selimbencheikh.tumblr.com

http://www.zoopolis.tv/agenda/obliques-de-selim-ben-cheikh/

https://www.youtube.com/watch?v=O1aFYoo8SK4

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