Ramzi Souani

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Ramzi SouaniNé en 1970, est photographe et graphiste indépendant. Il expose ses photos depuis 2005 en Tunisie et à l’étranger. Il est de ceux qui ne croient pas à la spécialisation dans l’art.

Ses soucis esthétiques le mènent au théâtre 2007. Il adapte un texte d’Amélie Nothomb «Les combustibles» représentée à El Teatro, et participe à la réalisation cinématographique du film «Souffle» en 2009.

En avril 2014, il expose ses tableaux-objets « Palimpseste » à El Teatro.

Il est surtout connu du public en tant que photographe. Or pour lui :

« Etre photographe ne veut pas dire grand-chose pour moi. J’ai un problème avec l’auxiliaire être. J’ai fait des images à travers une interface technique. La démarche est plastique et dans laquelle j’ai procédé à des compositions avec des fragments photographiques ».

De la mise en scène à travers des photomontages : il procède en photographiant des espaces habités par leurs propres mémoires, ensuite il prend en photo des modèles en studio en vue de «dessiner» ou peindre avec ces corps et remeubler le contexte spatial.Ramzi Souani

Son travail est un questionnement sur le Temps. Sa récente exposition « Palimpseste » s’inscrit dans un foisonnement du temps : le temps représenté, le temps de la représentation et l’espace-temps de visibilité. Exposer c’est montrer à voir :

«Ce qui m’importe le plus, dit-il, c’est exposer une démarche. J’expose toujours des «projets» qui ont une certaine unité ou un propos qui se veut cohérent ».

C’était le cas dans toutes ses expositions telles que «Cinétique du désir», «Lucifer in Love» et «Palimpseste». Les «objets» qui en découlent, que ce soit des tirages encadrés ou autres, ne sont en fait que des variations sur le concept du temps avec une infinité de déclinaisons possibles.

Ramzi Souani était très connu au ciné-club de Sousse qui a été, comme beaucoup de ciné-club et autres structures culturelles alternatives, frappé par une forme de chape de plomb lors de la dernière décennie. C’est ainsi qu’avec des jeunes qui étaient en quête d’une forme nouvelle d’expression, ils créèrent, dans les années 2009 et 2010, le Cinescope 1, puis 2 et puis 3. Le dernier Cinéscope a été une sorte de fédération des efforts, qui rassemblait les ciné-clubs des autres régions du pays et inviter à discuter et échanger dans des ateliers, autour de thèmes comme «Cinéma et engagement» ou «La marginalité dans le cinéma». (Source : La Presse).

Références : http://www.letemps.com.tn/article/90382/«palimpseste»-œufobject-expo-de-ramzi-souani

https://www.youtube.com/watch?v=NnobBVUijAk

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