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Né en 1932 à Kélibia et décédé le 11 Janvier 2022, Noureddine Sammoud est un poète.

«Son «Voyage à travers les parfums» (1969), témoigne d’une délicatesse de sentiments qui n’est pas sans rappeler la poésie précieuse de jadis».

Il a à son actif plus d’une dizaine de recueils de poésie qui sont publiés par la Maison Arabe du Livre dans la collection « La mémoire vivante ».

Il a écrit dans tous les genres poétiques, du classique au néoclassique, libre et en prose.

Il est considéré, selon le critique littéraire Malek Ben Amor dans «Essais sur la littérature tunisienne», comme «le poète le plus rodé dans les différentes techniques de la versification».

Sa rencontre avec la poésie date du début des années 50, avec Mustapha Kheraïef, Tahar Kassar, Mohamed Hédi Madani, Mohamed Chedli Atallah, ou Ahmed Kheïreddine et puis en 1961, il prend la direction de «Rabitat Al Kalam Al Jadid» (La ligue de la nouvelle plume), un établissement qui donnait la parole aux nouveaux écrivains appelés à prendre la relève de leurs aînés.

“Lorsque j’ai commencé à faire mes premiers pas dans l’art de la versification aux débuts des années 50, je regardais la poésie et les poètes d’un œil respectueux et sacralisant. Et je considérais comme vraie poésie que celle dont le niveau artistique plaît aux lecteurs. De ce fait, seul méritait, à mes yeux, d’être appelé poète celui qui maniait l’art du verbe et maîtrisait, à la perfection, la langue arabe ». 

Il s’adonne aussi à la peinture, une passion qui n’est que la traduction en quelque sorte, de ses poèmes faits d’émotion et de sensibilité.

Parmi ses publications on peut citer :

• 1969 : «Voyage à travers les parfums»
• 2008 : Arabesques
• 2010 : «Mustapha Khraief, tel que je l’avais connu» (1949-1967)

Références : http://www.tunisia-today.com/archives/60185

http://www.tunisia-today.com/archives/20952