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Né en 1933 à Tunis et décédé le 8 mai 2007, est un artiste peintre. Il est né d’un père issu de la bourgeoisie tunisoise d’origine turque et d’une mère néerlandaise, cantatrice à l’Opéra de Paris. Il étudie à l’École des Beaux Arts de Tunis. C’est à partir de 1956 qu’il commence à exposer ses oeuvres. Il reçoit la même année le Prix municipal de Tunis au Salon International.

Il poursuit aussi sa carrière en France et au Maroc et participe à de nombreuses expositions collectives à travers le monde : au Royaume-Uni, en France, en Égypte, en Allemagne et aux États-Unis.

Il remporte la médaille d’or en Italie en 1964 et en Égypte en 1968. Toujours en 1968, il obtient le prix national pour la peinture de la Cité Internationale des Arts de Paris.

En 1991, il organise une exposition à Tunis avec l’artiste peintre irakienne Dia Azzawi.

Néjib Belkhodja se distingue par une approche particulière de l’architecture traditionnelle de la médina de Tunis où il est né et a vécu une large partie de sa vie, d’où le succès de ses œuvres et de ses tableaux qui portent la marque d’une spécificité et d’une authenticité de l’art tunisien moderne.

Après sa mort, la Fédération Tunisienne des Arts Plastiques lui rend hommage en créant le Prix Néjib Belkhodja des arts plastiques, décerné chaque année à de nouveaux talents tunisiens et étrangers, au Musée de la Ville de Tunis, lors de l’exposition annuelle de la fédération.

Références : http://www.jetsetmagazine.net/culture/revue,presse/batisseurs-de-limaginaire–nejib-belkhodja-19332007.21.11552.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Néjib_Belkhodja