Nadia Khiari

←Retour

Nadia KhiariNée le 21 mai 1973 à Tunis, est une artiste peintre, dessinatrice et caricaturiste. Enseignante en arts plastiques, elle est connue pour son personnage Willis from Tunis.

Le 13 janvier 2011, à la fin du dernier discours de Ben Ali naissait une révolution mais aussi un matou caustique, Willis from Tunis. Tout en noir et blanc, il ose appeler un chat un chat, aborder tous les sujets qui fâchent et partage ses coups de griffes ainsi que ses humeurs décalées, mais toujours décapantes, d’abord sur les réseaux sociaux puis à travers des actions collectives et un ouvrage du même nom paru en 2012.

nadia-khiari-le-chatLongtemps, ses fans ont cherché à mettre un visage sur Willis : «Il (Willis) me permet de dire des choses sur un ton humoristique ou grinçant, et de dédramatiser. Sur le moment, c’était un exutoire pour ne pas angoisser et redonner le sourire pendant une période difficile», raconte Nadia Khiari.

En 2012, elle reçoit le prix Honoré Daumier lors de la Deuxième Rencontre Internationale des Dessinateurs de Cartooning For Peace. En 2013, elle reçoit le titre de docteur honoris causa de l’Université de Liège pour son engagement en faveur de la liberté d’expression. En 2014, elle fait partie des dessinateurs engagés dans le documentaire «Caricaturistes, fantassins de la démocratie».

La même année, elle remporte le prix de la satire politique sur des dessins satiriques à Forte dei Marmi (Italie).

En novembre 2015, elle sort son livre «Le manuel du parfait dictateur» édité chez Simpact.

Ayant pour seules armes une feuille de papier et un crayon, les chats (Willis) croquent à pleines dents les thèmes les plus tabous de la société: religion, sexe, chefs d’Etat.

Références : http://www.cartooningforpeace.org/dessinateurs/willis-from-tunis/

https://www.facebook.com/WillisFromTunis-145189922203845/

http://www.lefigaro.fr/bd/2016/01/30/03014-20160130ARTFIG00127-bd-la-tunisienne-nadia-khiari-laureate-du-prix-couilles-au-cul.php

Najoua Azlag, «Nadia Khiari et son chat Willis honorés», revue au Féminin parue 17 janvier 2012

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.