Naâma
Naâma de son vrai nom Halima Bent Laroussi , née le 27 février 1936 à Azmour, est une chanteuse populaire. Elle grandit dans une famille de mélomanes, son père Laroussi est un chanteur réputé dans le village d’Azmour.
Au milieu des années 1950, elle rejoint La Rachidia où Salah El Mahdi qui la prend sous sa coupe, lui donne le nom de Naâma. Il lui compose une première chanson sur des paroles de Mohamed Jamoussi «Ellil ah ya lil jit nechkilek». Son premier concert public est organisé à Sfax.
Elle se fait vite connaître à travers le pays puis au Maghreb où elle donne plusieurs concerts. Elle devient peu à peu la muse de plusieurs compositeurs tunisiens dont Mohamed Triki, Salah El Mahdi, Ridha Kalaï, Kaddour Srarfi, Chedly Anouar et Abdelhamid Sassi.
Une fois sur scène, elle dégage une énergie communicative par ses chansons chargées de poésie populaire.
Avec Oulaya, elle incarne les aspirations d’une jeunesse en quête de nouvelles mélodies.
Références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Naâma_(chanteuse)
Tahar Melligi, «Naâma connut la célébrité au mois de Ramadan», La Presse de Tunisie, 8 octobre 2007
Hamadi Abassi, «Naâma, la fille d’Azmour», Saisons tunisiennes, 27 juillet 2007
Tahar Melligi, «Naâma, un monument de la chanson tunisienne», La Presse de Tunisie, 13 décembre 2010.