Mahmoud Jemni

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Mahmoud JemniMahmoud Jemni est un réalisateur, scénariste et critique de cinéma tunisien. Son rapport au cinéma remonte à la fin des années soixante au sein des ciné-clubs avant de participer à des tournages et à la co-réalisation.

Il a été assistant de René Vautier «Avoir vingt ans dans les Aurès», «La folle de Toujane».

Il réalise avec des jeunes de 11 à 12 ans, 3 courts métrages «Education à l’image». Il a également dirigé et produit des courts métrages réalisés par des adolescents.

Il était secrétaire général de l’ATPCC (Association tunisienne de la promotion de la critique cinématographique).

Membre du jury dans quelques festivals dont Le Caire, Dubai et Locarno. Initiateur et encadreur du Jury enfants (Journées Cinématographiques de Carthage 2008 et 2010).

Mahmoud Jemni "Warda"Avec son film Warda (2014), il remporte le Grand Prix du Nil pour le meilleur court-métrage documentaire au 4ème Festival du Cinéma africain de Louxor – LAFF 2015, en Egypte.

Il est l’auteur du livre «Quarante ans de cinéma tunisien : regards croisés». Tunis, 2006.

Synopsis Warda : La gravure pour Warda, jeune artiste à la fleur de l’âge, est en fait une passion de vie en même temps qu’une arme pour lutter contre le cancer. Tout s’entrelace : la vie au quotidien, les soins et la création.

En 2020, son dernier film documentaire, Non. Oui plonge le spectateur dans le sacré festif avec l’ingénieuse main des femmes pétrissant le couscous, la dégustation de la Bsissa, les enfants qui tournent autour, l’attente des hommes, les tambours, les prières chantées et les visages qui se métamorphosent. Dans les images, il y a une invention poétique du stambali, faite de mots et de chants. Une véritable force de libération des énergies dont témoigne la transe. Non. Oui aborde la marginalisation sociale réelle ou ressentie des tunisiens noirs.

Non. Oui est un film qui interpelle, un film qui secoue les énergies molles, les consciences aseptisées et dont l’esthétique, moirée de la musique de Rabii Zammouri est à saluer ainsi que le travail opéré par la monteuse en chef Kahéna Attia qui donne vitalité au film.
Mahmoud Jemni creuse son sillon dans le cinéma tunisien. Sans tambour, ni trompette, il signe sa filiation à René Vautier (Afrique 50, Avoir 20 ans dans les Aurès, …) dont il fut l’assistant. Il s’attaque à des sujets face auxquels on a souvent tendance à chausser des lunettes noires pour ne rien voir. Il avait déjà réalisé en 2012 Coloquinte, un documentaire sur la torture. Baba Diop

Références : http://www.africultures.com/php/?nav=personne&no=11314

http://alcenybarry.blogspot.fr/2015/01/warda-la-passion-de-la-vie-de-mahmoud.html

 

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