Jules Lellouche
Né en 1903 à Monastir et décédé en 1963 à Paris, est un artiste peintre. Il est l’un des fondateurs de l’Ecole de Tunis. Ses parents ne parlaient pas le français, il grandit dans le quartier juif animé de Monastir.
«Comment ne pas être peintre quand on nait dans une ville pareille ?» aimait-il dire de sa ville natale.
Après des études à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis, où l’attrait de la nature fait de lui un portraitiste et un paysagiste prometteur, il obtient une bourse pour un séjour à Paris, afin de compléter sa formation artistique.
Il s’éprend également de Venise «Mais c’est la lumière de Tunis entre toutes qui aura passionné cet impressionniste moderne».
Son âme profondément méditerranéenne confère à son œuvre vie et lumière :
«Qu’il peigne la lumière du sud jouant sur les murs colorés des maisons mal assises ou sur les eaux du port, qu’il peigne un corps de femme dans la pénombre froide d’un atelier, des chameaux dans une ambiance rongée de soleil, qu’il peigne des prostituées écrasées par un lourd destin, la vie sur sa toile circule, tendre, ardente ou misérable, toujours anoblie par la seule magie du trait et du ton.» Pierre Boucherle.
Ses tableaux voyagent de salons en expositions, dans les grandes villes du bassin méditerranéen.
Il connaît des satisfactions et des déboires durant sa vie mais laisse une œuvre poignante et très sensible.
Références : Dorra Bouzid, École de Tunis. Un âge d’or de la peinture tunisienne, éd. Alif, Tunis, 1995, p. 113
Je me rappelle du peintre Jules Lellouche, quand j’etais gamin et j’habitais, dans les annees 1950., a la Marsa,; j’ai meme assister a la peinture de l’une de ses toiles , ; il etait devant son chevallet , dans le preau de sa maison , a Marsa-plage, face a la mer, entrain de peindre la scene; j’ai meme identifier ce tableau! L’esquisse d’un homme, peint de dos et assis sur le parapet du Pont , face a la mer .
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