Bahri Ben Yahmed

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Bahri Ben YahmedBahri Ben Yahmed est un artiste polyvalent, il a fait de la danse, du théâtre, du cinéma, des arts plastiques. Il n’aime pas qu’on le case dans une discipline artistique bien déterminée, il est toujours en quête de savoir, d’innovation et de création.

Depuis quelques temps, il a choisi d’évoluer dans les arts de la rue. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans un nouveau projet autour de l’association « Danseurs citoyens » qui consiste à créer une plate-forme pour enseigner les arts de la rue. C’est ainsi qu’est né « Lang’art », un centre populaire tuniso-africain, ouvert à tous. Une sorte de micro-système dédié à ceux qui n’ont pas eu leur chance au sein des institutions officielles. Les formations sont assurées par des professionnels, des pédagogues et des praticiens des arts de la rue, un cycle Bahri Ben Yahmed "danseurs citoyens"de formation de six mois, suivi d’un cycle de création de deux mois, puis un cycle de diffusion à travers des festivals locaux dans les quartiers populaires.

S’exprimant sur ce projet, Bahri Ben Yahmed déclare :

«Notre but est d’éliminer cette idée que l’on se fait que l’art de la rue est un truc touristique où on exporte des artistes étrangers qui se produisent dans nos rues. Nous faisons pour que ces petits festivals aient un objectif participatif dynamique, tout le monde met la main à la pâte car le produit sera le leur et non pas le nôtre ».

Ce grand amoureux de la vie, de l’art, ne se qualifie justement pas d’artiste, car ce statut l’éloigne de la pratique et de l’expérimentation.

(1) »Danseurs citoyens » : est né au début, d’un mouvement de contestation à travers l’art. L’idée est venue suite aux multiples incidents à l’encontre de l’art et des artistes en 2012. L’action « je danserai malgré tout » a pris de l’ampleur, même à l’échelle internationale. Puis, l’association a évolué dans ses objectifs et dans ses réflexions pour arriver à une conclusion : les jeunes ont besoin d’apprendre les techniques du travail artistique nous le faisons faute d’institutions étatiques de formation dans le domaine de la danse. C’est à partir de ce principe que l’idée de la formation artistique a germé et s’est ouverte à tous les autres arts de la rue (graffiti, la calligraphie, le théâtre, le cinéma, le cirque, etc…) tout en restant dans la créativité.

Références : https://nawaat.org/portail/2014/03/31/danseurs-citoyens-entretien-avec-bahri-ben-yahmed-la-resistance-par-la-danse-comme-une-lutte-contre-toute-forme-dobscurantisme/ – https://www.youtube.com/watch?v=UZa3OLFRlog

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