Amine Landoulsi
Né au Bardo en 1976, Amine Landolsi est un photographe. Diplômé en hôtellerie, sa vocation première s’avère pourtant être la photographie.
Il est co-fondateur du Club Photo de Tunis 2010/2011, sa première expérience de reporter-photo démarre en 2011 avec Associated Press (AP) avant de collaborer avec l’agence de presse turque en juin 2012. Depuis 2011, il a réalisé plusieurs expositions à Tunis, Paris, New York et Rome. aux Etats Unis, en Slovénie et au Brésil.
« La photographie, c’est plus qu’une passion pour moi. Le parcours que j’ai vécu, c’est un peu grâce et à cause de la photographie ».
Amine Landoulsi était le seul tunisien sélectionné pour exposer en octobre 2015 pour la première Biennale des photographes du monde arabe contemporain à l’Institut du Monde Arabe à Paris, à la Maison européenne de la photographie, à la Cité internationale des arts, la Mairie du 4e arrondissement de Paris, les galeries Binôme, Basia Embiricos, Photo 12 et Graine de Photographe.
Deux de ses photos ont été exposées à la Biennale : « Silence ça tourne » et « La Madone de Tunis ».
En 2011, il canalise son savoir-faire au profit et grâce à la révolution tunisienne et est témoin des premières émeutes qui ont soulevé la capitale. « Au lendemain de la révolution, on ne pouvait pas se concentrer sur les expositions. On envoyait des photos un peu partout dans le monde, on était vraiment porteur d’information, d’image ».
« Silence ça tourne » est une photographie de la série de clichés qui porte le même nom, prise lors d’une des plus grandes manifestations de l’après révolution qui a eu lieu sur la place du Bardo en Tunisie en août 2013, après l’assassinat de Mohamed Brahmi. Dans « Silence ça tourne », Amine Landoulsi capture un des moments les plus saisissants de l’histoire des Tunisiens après révolution.
En Février 2018, la Maison de l’Image ouvre ses portes à sa première exposition personnelle suivie d’une série d’expositions programmées à la Maison de l’Image pour l’année. A l’occasion de ces expositions, Amine Landolsi s’éloigne quelque peu du pur photo-journalisme et présente des séries de photographies soigneusement sélectionnées, qui portent sur sept années (2011/2018), révélant une société tunisienne morcelée, aux aspirations diverses et contradictoires parfois.
Référence : http://www.huffpostmaghreb.com/2015/10/28/biennale-photographes-mon_n_8406024.html