Abderrazak Karabaka
Né en 1901 et décédé le 15 mars 1945, est poète et homme de lettre. Il descend de l’émigration andalouse. Sa famille appartient à la confrérie des artisans de la chéchia. Abderrazak Karabaka, est le doyen de jamaât Taht Essour. En 1911, il intègre l’école Al Irfanïa, où il aura pour enseignant Cheikh Mohamed Mnachou qui lui donnera la passion des lettres et de la poésie et contribuera à son épanouissement littéraire. En 1917, Abderrazak Karabaka suivra ses études secondaires à la mosquée Zeïtouna, où il fait preuve d’un éveil scientifique et d’une précocité intellectuelle. Il ne poursuivra pas jusqu’au bout ses études qu’il interrompit en 1921. A partir de cette date, il brassa tous les aspects de la vie littéraire, artistique, sociale, administrative, économique et syndicale.
Il est l’auteur de ce célèbre texte «Ki bghiti ettir ya hmama».
Il passa un quart de siècle à exercer au sein des œuvres publiques, rencontrant le respect et la sympathie de tout son entourage. A l’annonce de sa mort subite, le 15 mars 1945, tous les milieux artistiques, littéraires étaient sous le choc.
Le leader de «Jamaât taht essour», il a vécu célibataire, aimant les plaisirs de la vie et le libertinage. Il a fréquenté des femmes appartenant aux milieux de la musique et du théâtre. Le grand ami de Abderrazak Karabaka et son compagnon de route qu’était Ali Douagi écrit ces quelques lignes après sa disparition :
«Il a toujours aimé vivre et mourir entre une belle femme, un verre de “boukha” et un poème qu’il n’aurait pas achevé. La nuit de sa mort, lui le coureur de jupons, le Casanova invétéré, il était entre deux femmes (car il est nécessaire que la mort soit une femme) et c’est ce qu’il avait toujours souhaité. Quant à moi, j’ai une grande peine après sa perte, car je crois que je ne m’étais pas suffisamment rassasié de lui».
Référence : http://www.lapresse.tn/23062016/14894/abderrazak-karabaka-doyen-et-leader-de-jamaat-taht-essour.html
on partage le même nom karabaka cest un honneur d’avoir un ancêtre comme lui.