Abdelaziz El Aroui
Né le 17 décembre 1898 à Monastir et décédé en 1971, est un dramaturge, journaliste et chroniqueur tunisien rattaché au groupe Taht Essour. L’homme était fortement attaché à la pratique de l’arabe dialectal tunisien et était en mesure de séduire sont auditoire. Sa voix typique était devenue familière aux Tunisiens.
Ses contes étaient diffusé à la radio tous les dimanches et jouissaient d’une grande popularité car ces récits touchaient au plus profond l’âme par des messages clairs. Ses contes étaient des leçons quelque peu moralisatrices pour éveiller et éduquer la conscience collective des tunisiens après les affres de l’occupation française.
Il joua un rôle prépondérant à une époque, où la société tunisienne avait besoin des leaders d’opinion pour surpasser les retombées néfastes de la colonisation. Chaque histoire est une leçon sociale.
Il avait présidé la Fédération Tunisienne de Théâtre ainsi que la Troupe du Théâtre Populaire et fait partie de plusieurs comités directeurs de sociétés théâtrales.
Le 29 décembre 2001, un timbre postal à tirage illimité, dessiné par Ali Fakhet sur un format de 41 x 28 mm, d’une valeur faciale de 350 millimes est émis par la Poste tunisienne en son honneur.
Des rues portent à ce jour son nom à Radès et au Kram.
Références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelaziz_El_Aroui