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Jazz à Carthage, l’histoire en chiffres et en rêves
Jazz à Carthage est un projet un peu fou né en 2005, grâce à la ténacité et à la passion d’un homme pour la musique et le jazz, Mourad Mathari. Depuis, le mois d’avril en Tunisie est devenu une saison à part entière, la saison du jazz.
15 ans et quelques centaines d’artistes plus tard, venant de toute la planète, le festival a grandi, s’est adapté, enrichi et a épuré sa vision.
Les débuts ont été loin d’être timides avec des têtes d’affiche telles que Julien Lourau, Barbara Hendricks & Magnus Lindgren, Anouar Brahem, Steve Coleman, Johnny Griffin et Dhafer Youssef…
Des concerts à ce moment-là encore inédits en Tunisie, mais également un tout nouveau concept d’interactions avec le public avec des «Master classes», des expositions de photos «Citizen Jazz expo» et des «Jazz attitudes» qui consistaient en des «Jam sessions», des rencontres et des conférences pour faire du jazz un art de vivre et s’immerger complètement dans le monde de la musique et même une émission radio « studio jazz FM » entièrement dédiée à la manifestation sur mosaïque FM, une quotidienne pour partager les coulisses et les scoops de la manifestation, durant tout le festival.
2006 voit l’arrivée des jazz clubs qui vont devenir une valeur sûre du festival, offrant un côté intimiste et une rencontre rapprochée avec les artistes.
En marge des concerts, le jazz continue à se conjuguer à toutes les sauces avec la Citizen Jazz Expo, les Jazz Attitudes et même le ciné-jazz, projection d’une série de films de référence pour se plonger encore plus dans l’univers du jazz!
2006 en chiffres, c’est 10 jours de concert et 13 artistes : Benny Golson, Al jarreau, Billy Paul, Manu Katche, Artur Dutkiewicz, Steve Houben Trio, Romano / Sclavis / Texier, Dianne Reeves, Hans Dulfer feat. Joseph Bowie, Doctor 3, Roy Hargrove, Larry garner & band Blues from Baton Rouge Louisiana et Sydney Ellis & Her Midnight Preachers.
En 2007, le festival s’étoffe de plus en plus, prend davantage ses marques et développe encore plus les manifestations culturelles en marge des concerts, Master classes, conférences, débats et tables rondes, expos, ciné-jazz, jam sessions, jazz clubs et le tout nouveau «jazz autrement», avec des artistes émergents ou confirmés, de chez nous et d’ailleurs.
Anouar Brahem, Richard Bona, Lee Konitz meets Martial Solal, Aka Moon, The Kenny Garrett, Abdullah Ibrahim, Al Di Meola Project, Dee Dee Bridgewater, Ike Turner & The Kings of Rhythm, Sugar Blue, Thornetta Davis, Wajdi Cherif, Blue Note Project avec Yacine Boulares, Amina Figarova, Duo Guinga et l’Âme des Poètes….
2008 remet le couvert avec pas moins de 23 artistes!
Vaya Con Dios, Jacques Schwarz-Bart, Gilberto Gil, Maria João et Mário Laginha, Gino Paoli, William Parker, Liz McComb, Cañizares, Philip Catherine, Dhafer Youssef, Murray Head, Raul de Souza, Guillaume de Chassy, le Yuri Honing Trio, Sigi Finkel, Eftekasat featuring Yasmine Azaïez, Vasti Jackson, Sharrie Williams, Marc Lelangue, Amar Sundy et Lisa Doby.
2009 accueillera plus de 20 artistes: Ray Gelato & The Giants, Brad Mehldau, Charles Lloyd, Anouar Brahem, Gonzalo Rubalcaba, Keziah Jones, Kevin Mahogany, Ayo, Javier Colina, Gabriella Cilmi, Oumou Sangaré, Pascale Picard Band, Janice Harrington & Friends, Mississippi Heat, Wouter Hamel, Moncef Genoud, Actis Rocco, Celia Mara et Paulo Moura.
En 2010, jazz à Carthage recevra Jacinta, Amine et Hamza , Axelle Red, John Lee Hooker Jr, Duo 13, Dhafer Youssef, Tomatito, Kyle Eastwood, Chucho Valdès, Peter Cincotti, Buika, Vaya Con Dios, Candy Dulfer et Milow.
En 2012, ce sera Badiaa, Stacey Kent, Otis Taylor, Earth Wind and Fire experience feat. The Al Mc Kay Allstars, Inna Modja, Julian Perretta, Frank Salis H30, Branford Marsalis & Joey Calderazzo, Duo Triotonic, Hindi Zahra, Radiodervish, Paula Lima Luz feat. Luz Casal, Michael Burks et Bendir Man.
En 2013, il y aura Yacine Boulares, Sinead O’Connor, Wajdi Cherif, Mohamed-Ali Kammoun, Imany, Wolfgang Muthspiel, Electro Deluxe, China Moses, Raphael Lemonnier, The Golgen Gate Quartet, Jeri Brown, Salsa Ilegal et Aczent feat Yasmine Azaiez.
En 2014, Anna Vidovi, Iyeoka Abderraouf Ouertani, Alex Hepburn, Nina Attal, Sandra Nkaké, Nour Harkati Band, Lucky Peterson, Gaby Moreno, Freddy Cole, Fredrika Stahl, Orquestra do Fuba, Joe Stilgoe, Y’Akoto, Pusching | Sass | Diabaté, Anna Moura, Behe, Joss Stone, Peter Von Poehl et Bastian Baker.
En 2015, Yacine Boulares Band, IRMA, Luca Sestak, Lisa Simone, David Helbock, Gregory Porter, Stanley Clarke, John Scofield, Joshua Redman, Larry Goldings, Imagination feat. Lee John, Natalia M. King, Alice Russell, Kellylee Evans, Chano Dominguez et Nino Josele, Akua Naru, Lisboa String Trio feat. Filipa Pais, Joyce Jonathan, Alice Francis, Malted Milk & Toni Green, Zied Baga et Lucky Peterson.
En 2016, Selah Sue, Electro DeLuxe, Amal Cherif, Charlie Winston, Benjamin Siksou, The Hillbilly Moon Explosion, Raul Midon, Terence Blanchard – featuring The E-Collective Tosca, Amine & Hamza – The Band Beyond Borders, Omar El Ouaer, José James, Kompost 3, Okan Ersan & Istanbul Superband, Robyn Bennett & Bang Bang et Melody Gardot.
2017 voit le festival se délocaliser en partie et se déplacer à Sousse et accueillera Liam Bailey, Myles Sanko, AaRon, Tom Odell, 47Soul, Wust el Balad, Morgane Ji, Pink Martini, Ben Oncle Soul, Mario Rom’s Interzone, Jay Jay Johanson, Raphael Gualazzi, Akua Naru, Chambao, Sabry Mosbeh, Djazia Satour, Hindi Zahra et Coocon.
2018 et son épisode porte-bonheur 13 verra l’arrivée de Jalen N’Gonda, Amadou & Mariam, Marina and The Kats, Emily Loizeau, Isaac Delusion, Broken Back, Elina Duni Solo, Kurt Elling, Koum Tara, Labess, Enrico Rava – Makiko Hirabayashi, Charles Pasi, Postmodern JukeBox, Adam Naas, Tom Odell, Omar El Ouaer & Yasmine Azaiez, et Nour Harkati & Aytma.
Et le tout dernier épisode 14 de 2019 continue sur cette formidable lancée avec Kimberose, Kokoroko, le Duo Fuss / Leichtfried, leTrio Marc Perrenoud, Kheireddine M’kachiche, Bumcello, Djam, Mario Biondi, Peter Cincotti, Sarah McCoy, The Roosevelt Collier Band, El Comite, Charlie Winston, Sly Johnson, Hooverphonic, Jowee Omicil, Myryam Toukabri, le sextet Amber Omar El Ouaer Trilogy Project, Imen Khayati, Riadh Larousse & the Haze Project, Billy, Rabaa & Hypnosis by Mid Mike et Vibrations Band…
Ce travail colossal et cette passion ont été récompensés en 2019 par le « Travel d’or » dans la catégorie « meilleur événement Culturel » de l’année, en reconnaissance pour la visibilité internationale que le festival donne à la Tunisie.
En résumé, c’est plus de 120 concerts et des centaines d’artistes, des dizaines d’espaces, des centaines d’invités, des milliers de spectateurs, des dizaines d’institutions nationales et internationales partenaires, des dizaines de partenaires médias mais Jazz à Carthage c’est bien plus que des chiffres, c’est un rayonnement au-delà de nos frontières, une communion avec le public et un amour de la musique qui dépasse toutes les difficultés, toutes les contraintes, tous les problèmes de budget.
L’équipe de Jazz à Carthage continuera à porter à bout de bras ce rêve éveillé né en 2005, contre vents et marées, et à faire briller l’étoile du jazz dans le ciel culturel tunisien.
 

Le MACAM Tunis abritera l’exposition rétrospective sur « 150  ans d’arts plastiques » en Tunisie

Le Musée national d’art moderne et contemporain (MACAM Tunis) a annoncé mardi que l’exposition rétrospective « Arts plastiques en Tunisie : voyage avec le Fonds national (1850 – 2021) » sera visible durant cinq mois. Lire la suite


Pour une nouvelle approche du mouvement des cinéastes amateurs

Par Kmar BENDANA – Hammam-Lif, le 21 août 2022 

Ce texte reprend l’essentiel de mon intervention à la rencontre du 35ème FIFAK : Pour une nouvelle approche de l’histoire du mouvement des cinéastes amateurs, aux côtés de Mouldi Fehri (intervenant et modérateur) et Mahmoud Jemni. Lire la suite

 


 

 

 

Répertoire du documentaire tunisien 2008-2017

Le répertoire des documentaires Tunisiens produits entre 2008 à 2017 est conçu afin d’être une source ouverte d’information pour les cinéastes, les chercheurs et les institutions publiques.

Ce document en langues Arabe, Française et Anglaise présente l’année de production, les titres, le nom du réalisateur, la durée, la société de production, le nom du producteur et les synopsis de chaque documentaire répertorié.

Cette étude, qui fait partie des travaux préliminaires au lancement de Doc House, est un mapping du documentaire Tunisien de l’année 2008 à 2017.

https://drive.google.com/file/d/1wPIorN3sySNsD1XX_cdeBO-4AbWEMYgH/view

 


 

 

Une Histoire d’Amour et de Désir

1 septembre 2021 en salle en France et le 29 Septembre en Tunisie / 1h 42min / Drame, Romance
De Leyla Bouzid
Par Leyla Bouzid
Avec Sami Outalbali, Zbeida Belhajamor, Diong-Keba Tacu
 

 

SYNOPSIS

Le film est présenté à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021 et sera le film de clôture de la section 

Ahmed, 18 ans, est français d’origine algérienne. Il a grandi en banlieue parisienne. Sur les bancs de la fac, il rencontre Farah, une jeune Tunisienne pleine d’énergie fraîchement débarquée de Tunis. Tout en découvrant un corpus de littérature arabe sensuelle et érotique dont il ne soupçonnait pas l’existence, Ahmed tombe très amoureux de cette fille, et bien que littéralement submergé par le désir, il va tenter d’y résister.

 

Leyla Bouzid est réalisatrice. En 2015, elle se fait connaître avec son premier long-métrage tourné comme un hommage au rock’n’roll, À peine j’ouvre les yeux. Son second film, Une histoire d’amour et de désir, fait le récit de l’initiation amoureuse et érotique d’un jeune étudiant en lettres à la Sorbonne. Il était notamment le film de clôture de la Semaine de la critique du festival de Cannes et sera en compétition au festival du film francophone d’Angoulême. https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-culture/la-grande-table-du-mardi-24-aout-2021?fbclid=IwAR3UEP3P3H7DXXdQmYC8tNBeASLrbM0o4pVtR5DbrQ6CflRySWVxX90lHIc

 


 

Interview pour HuffPost Tunisie par Par Rihab Boukhayatia

Fares Landoulsi, le jeune acteur qui perce à l’international 

Vous l’avez vu peut-être dans des films comme “Ce que le jour doit à la nuit” d’Alexandre Arcady, “Face à la mer” de Sabry Bouzid ou plus récemment dans “Omerta” de Mariem Al Ferjani et Mehdi Hamnane. Il s’agit de Fares Landoulsi, un jeune acteur tunisien qui perce à l’international. Il joue actuellement dans la série de Netflix “Messiah”. E

Formé au centre chorégraphique méditerranéen de Carthage, puis l’Institut supérieur d’art dramatique, avant s’envoler à Paris suivre les cours Florent, Landoulsi peaufine ses talents d’artiste polyvalent évoluant au cinéma, au théâtre, mais aussi dans le monde de la danse. Lire la suite